Le Point marché de Mars 2024

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Actus
3
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29/3/24

Les investisseurs ont définitivement intégré un scénario de « soft landing », entraînant à la hausse les marchés d’actions tandis que les rendements obligataires poursuivent leur rebond entamé en janvier. En effet, les indices boursiers occidentaux continuent de voler de record en record au cours du mois de mars 2024, malgré des données macroéconomiques de février globalement positives aux Etats-Unis mais mitigées en Europe.

Impact sur les marchés financiers 

Au 27 mars, les principaux indices d’actions ont gagné entre 2.5% pour le Footsie britannique (en livres sterling) et 21.81% pour l’indice japonais TOPIX (en yen). 

En moyenne, les marchés développés ont progressé de 11% selon l’indice MSCI World (en dollar) tandis que les marchés émergents se sont contentés de +3.5% selon l’indice MSCI Emerging Markets (en dollar). 

Aux Etats-Unis, Le S&P 500 ainsi que le Nasdaq s’offrent des performances de près de 10%.

L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a progressé de près de 6.83% (en euro). 

En Europe d’un point de vue sectoriel, celui des technologies continue de surperformer l’ensemble du marché (malgré son exposition assez forte à la remontée des taux) toujours porté par la vague de l’intelligence artificielle. L’automobile et le secteur du tourisme tirent également leur épingle du jeu.


De l’autre côté du spectre, les secteurs des services aux collectivités, de l’immobilier et des ressources de bases restent pénalisés par la faible croissance chinoise et la remontée des taux sur le mois de janvier.

Sur le marché des taux, nous avons assisté à une hausse des rendements, avec une hausse plus marquée sur les échéances les plus courtes, corrélée à la prudence sur la date de la première baisse des taux directeurs et, plus globalement, du rythme de l’assouplissement monétaire qui suivra. 

En conséquence, l’inversion de la courbe des taux s’est ainsi accentuée avec un spread plus important entre le taux à 2 ans et le taux à 10 ans. 

L’appétence pour les obligations souveraines continue de se confirmer avec des émissions primaires parfois sursouscrite 10 fois le montant émis, avec un appétit particulier pour les pays périphériques, notamment l’Italie. Le contexte de rendements élevés associés à une perspective de baisse des taux de la part des Banques centrales nourrit l’intérêt des investisseurs pour ces obligations.

Le point macroéconomique

En Zone Euro :

En février, nous pouvons noter des indicateurs économiques en légère amélioration. Notamment du côté des services avec une ISM revenue en territoire neutre après six mois en territoire négatif.
L’indice IFO Allemand (évaluant le climat des affaires en Allemagne) a légèrement progressé bien que demeurant toujours à un niveau modeste.

Le taux de chômage continue de rester sur des niveaux historiquement faibles à 6.4% sur la zone.
L’inflation continue de ralentir mais plus lentement que fin 2023 : la hausse de l’indice global des prix à la consommation s’est réduite à 2.8% en janvier (vs 2.9% en décembre).

Aux Etats-Unis :

Les indicateurs économiques continuent d’exprimer une activité toujours robuste. 

Les indicateurs du climat des affaires ont été encourageants, l'ISM manufacturier affiche une très légère contraction mais toujours en territoire positif, et une forte expansion dans le secteur des services. 

Le marché de l’emploi commence à montrer des signes d’essoufflement, avec une remontée du taux de chômage à 3.9%, des embauches qui ralentissent et des salaires qui stagnent. 

La normalisation du marché de l’emploi reste trop graduelle pour forcer la FED à agir sur les taux.

En février, l'inflation totale et l’inflation sous-jacente (indices CPI) ont légèrement dépassé les attentes, atteignant respectivement +3,2% et +3,8% en glissement annuel. 

L'inflation énergétique a surpris à la hausse malgré la baisse des prix sur les marchés de gros, tandis que l'inflation alimentaire continue de décroître. La composante logement, source d'inquiétudes le mois précédent, offre des perspectives de désinflation.

En Chine :

Alors que la Chine connaît des pressions déflationnistes, la PBoC (Banque populaire de Chine) continue sa politique “mesurée” de relance en réduisant le taux préférentiel des prêts à 5 ans (LPR2) de 25 pb, soit plus que prévu (15 pb). 

Cependant, elle maintient le LPR à 1 an inchangé, à 3,45 %, alors que le marché prévoyait une baisse de 10 pb.

Notre vision :

Sur les marchés actions, nous continuons de privilégier les actions US avec un focus sur les secteurs des Technologies (porté par les perspectives de croissance liée à l’IA), de la Santé et des Energies vertes. Ce dernier devrait profiter de la perspective de la baisse des taux sur un secteur qui a fortement reculé sur les deux dernières années.

Nous amorçons une surpondération sur les valeurs de la zone euro du fait du rebond des indicateurs PMI et de leur décote par rapport aux Etats Unis. 

Nous sommes toujours positifs sur le Japon (avec couverture du risque du change) malgré la hausse importante du marché et une récession technique. Le marché Japonais reste peu cher en valeur historique, les entreprises japonaises affichent des perspectives de résultats intéressantes et les rations de trésorerie sont au plus haut (capacité d’investissement - programme de rachat d’action).

Nous restons neutres sur les émergents qui continuent d’être pénalisés par la Chine.

Sur les marchés obligataires, nous conservons nos convictions sur le crédit IG Euro et US, sur des duration maximum de 5 ans, via des fonds de gestion active plutôt que sur des stratégies de portage pour mieux absorber les phases de volatilité.

Les produits structurés avec barrière de protection importante (-50% ou plus) retrouvent des espérances de rendement très intéressantes du fait de l’excès de volatilité sur les obligations et les niveaux de marchés.

Enfin les fonds monétaires conservent un intérêt sur des placements court terme.

Indices :  au 27/03/2024

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